La cérémonie religieuse après un décès : Un hommage émouvant et codifié
Les pompes funèbres Bonnel, qui prennent en charge l’organisation de funérailles à Lyon et dans le Rhône depuis 2011, ont une longue expérience dans l’assistance aux familles en deuil.
Parmi les rôles qu’endosse notre entreprise funéraire, la préparation de la cérémonie religieuse après un décès est l’un des plus importants. Bien qu’en léger recul, le choix de ce type d’hommage reste largement majoritaire en France par rapport aux cérémonies civiles.
L’hommage funèbre religieux ou laïc : points communs et différences
Qu’elle soit civile ou religieuse, la cérémonie funèbre revêt une importance capitale après un décès. C’est à la fois le moment où les proches célèbrent la vie du défunt et l’amour qu’ils lui portaient, celui où se font les derniers adieux, et une étape essentielle sur le chemin du deuil. En ce sens, le fait que la cérémonie soit laïque ou religieuse ne change rien à son rôle.
Le choix d’un hommage funèbre religieux ou civil se fait en fonction des convictions intimes du défunt – qu’il ou elle aura exprimées de son vivant ou précisées dans ses dernières volontés. À défaut, c’est à la famille que revient la décision.
Si elle opte pour des funérailles religieuses, celles-ci seront généralement structurées autour de plusieurs temps forts :
- un moment de silence et de recueillement devant le cercueil ;
- un hommage au défunt, exprimé par l’officiant du culte ;
- des prises de paroles des proches ;
- des chants sacrés et des lectures de textes religieux.
La présence de symboles religieux, l’acceptation ou non de la crémation, l’organisation d’une veillée funèbre avant la cérémonie ou d’une procession accompagnant le défunt vers sa dernière demeure sont autant d’éléments qui varient d’une religion à l’autre.
Les rituels funéraires selon les différents cultes
Si elles ont en commun des éléments sacrés (lectures de textes et chants, notamment), les diverses cérémonies d’obsèques religieuses présentent des divergences selon le culte du défunt.
Les funérailles catholiques se déroulent à l’église, traditionnellement après une veillée funèbre de trois jours dans la famille ou en chambre funéraire. Elles sont animées par un prêtre et structurées autour de la « liturgie de la parole », qui consiste en la lecture d’extraits de la Bible.
Vient ensuite la prière universelle, lue par toute l’assistance, puis la bénédiction du cercueil par l’officiant. Il est assez courant que l’assistance forme une procession et accompagne le cercueil jusqu’au cimetière. La crémation est autorisée depuis peu, en revanche, la dispersion des cendres reste proscrite.
Les obsèques protestantes sont centrées sur les vivants et placées sous le signe de la sobriété – ni fleurs, ni couronnes, ni ornements funéraires. Elles ont lieu au funérarium ou au crématorium, voire directement au cimetière. La cérémonie s’articule autour d’une évocation de la vie du disparu, de chants et d’une prière destinée à soutenir les proches dans leur deuil. S’il s’agit d’un enterrement, la tradition veut que chaque personne jette une poignée de terre sur le cercueil avant son ensevelissement.
Les rites funéraires orthodoxes ont traditionnellement lieu à cercueil ouvert, une pratique interdite en France. Avant la mise en bière, le pope encense le corps et les personnes présentes récitent des prières et chantent. La cérémonie a lieu trois jours après le décès, afin de laisser le temps à l’âme de quitter le corps. Elle fait une large place à la lumière, avec des candélabres placés de part et d’autre du cercueil et des cierges tenus par l’assistance.
L’hommage funèbre juif est sobre et doit avoir lieu dans les 24 heures suivant le décès. Il est précédé d’une toilette rituelle et d’une veillée funèbre au sein de la famille. Le rabbin prononce l’oraison funèbre, ainsi que la prière des morts, directement au cimetière. La religion hébraïque interdit la crémation.
Les funérailles musulmanes n’incluent pas non plus de cérémonie à proprement parler. La toilette mortuaire, en revanche, est très importante et ritualisée. Les obsèques doivent se tenir dans les 24 heures après la mort et n’ont pas lieu à la mosquée, mais directement au cimetière. L’imam prononce la prière des morts, puis les quatre tekbir ou glorification d’Allah. Le cercueil est ensuite descendu en terre. La crémation est proscrite.
Le rôle des pompes funèbres dans l’organisation d’obsèques religieuses
Que la famille ait déjà décidé d’organiser des funérailles religieuses ou qu’elle soit encore dans l’expectative, l’accompagnement des conseillers funéraires est essentiel. Des pompes funèbres comme Bonnel, qui ont une longue expérience dans leur domaine, sont en mesure d’écouter les proches endeuillés et de les guider dans leurs choix.
Dès notre première entrevue, nous fixons ensemble la date et le lieu des obsèques. Nous mettons la famille en relation avec un officiant du culte, afin de leur permettre de réfléchir ensemble à l’organisation de la cérémonie selon les préceptes de la religion concernée : choix des textes et chants, témoignages, musiques ou projection de photos, etc.
En parallèle, nous conseillons les proches quant au choix des articles funéraires (cercueil, urne, couronnes et fleurs, ornements, marbrerie, plaques…). Nos prestations donnent lieu à un devis détaillé et complet, sans frais annexes.
En tant que pompes funèbres, notre mission ne s’arrête pas à l’organisation d’obsèques religieuses ou civiles. De la prise en charge du corps aux démarches administratives qui suivent les funérailles, nous offrons aux familles un accompagnement professionnel et complet.