Comment est choisie la date de l’enterrement après un décès ?
Aussi triste que cela puisse paraître, la nature ne cesse de nous démontrer chaque jour que tout ce qui naît est destiné à mourir. La séparation sur terre est toujours douloureuse, et bien que nous voudrions rester ensemble pour l’éternité, tôt ou tard, le corps d’un défunt devra être enterré.
Si les rites funéraires varient en fonction des cultures, il est important d’accorder un moment aux proches afin que ceux-ci puissent rendre un dernier hommage et faire leur deuil. Dans de nombreuses religions, l’enterrement est un passage obligé après la mort d’un être cher.
Les modalités de ce rituel sont cependant encore peu connues du public, notamment concernant le délai de son exécution. Alors, l’enterrement, combien de temps après la mort ?
Et surtout, comment est choisie la date de l’enterrement après le décès ?
Que disent les religions à propos du délai entre le décès et l’enterrement ?
Le christianisme n’impose pas de délai butoir pour la mise en terre ou la crémation des corps. Ces dernières se font en fonction de la disponibilité des chambres funéraires ou du crématorium.
Le judaïsme et l’islam, quant à eux, prévoient un délai maximum de 24 heures pour la tenue des obsèques.
Que dit la loi sur le délai entre la mort et les obsèques ?
En France, les dispositions et conditions relatives au délai entre le décès et l’inhumation ou la crémation sont régies par l’article R2213-33 du Code Général des Collectivités Territoriales. La législation stipule que ce délai est normalement compris entre 24 heures et 6 jours maximum suivant l’émission du certificat de décès ou l’arrivée du corps sur le territoire dans le cas d’un rapatriement depuis l’étranger ou les DOM-TOM.
On notera toutefois que les dimanches et jours fériés ne sont pas considérés dans ce texte, étant donné qu’aucun enterrement n’a jamais lieu ces jours.
Un délai minimum est nécessaire pour effectuer toutes les démarches administratives. D’autre part, le délai maximum est imposé pour des raisons sanitaires. En effet, passé ce délai, le corps ne sera plus présentable, et le cercueil devra alors être scellé.
Les dispositions particulières sur la tenue des obsèques
Une dérogation pourra être déposée auprès de la préfecture pour raccourcir ou rallonger le délai légal dans certains cas :
- Demande de raccourcissement pour les juifs et les musulmans, pour qui l’inhumation ne pourra pas dépasser les 24 heures suivant le décès,
- Un délai supplémentaire pour laisser le temps aux familles dispersées de faire le déplacement.
- Une prolongation peut également être nécessaire dans le cas où il faudrait procéder à une autopsie, suite à un décès accidentel ou suspect.
- Enfin, le report peut être envisagé s’il ne reste plus de place disponible au crématorium suivant les dates légales.
- Dans tous les cas, les pièces justificatives devront compléter les dossiers de demande de dérogation.
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La perte d’un proche est la source d’un chagrin incommensurable. Réunir les papiers et préparer les obsèques dans un délai aussi court n’est pas une partie de plaisir, et peut éventuellement alourdir davantage la douleur des familles.
Afin d’alléger toutes ces procédures fastidieuses, il est conseillé de prendre contact avec des organisateurs spécialisés le plus tôt possible. Bonnel est une entreprise funéraire familiale présente en région lyonnaise, intervenant à Lyon, Villeurbanne et toute la première couronne de l’agglomération.
Nous conviendrons d’une date pour l’enterrement dès le premier rendez-vous, en fonction des disponibilités de la chambre funéraire (ou de la paroisse pour des funérailles religieuses) et/ou du crématorium.
Nous nous chargerons ensuite de toutes les démarches administratives afin de vous laisser vous préparer à faire vos adieux à l’être cher qui vient de vous quitter en compagnie de vos proches.