Comment faire son deuil ?
La vie est faite de joies comme de peines et réserve à chacun des épreuves plus ou moins douloureuses. Parmi celles-ci, la perte d’un être cher est certainement l’une des plus difficiles à affronter.
Comment faire son deuil et continuer à vivre malgré la perte subie ? Les conseillers des pompes funèbres Bonnel vous expliquent comment nous arrivons, malgré tout, à survivre à l’absence.
Les différentes étapes du deuil
Que le décès soit subit ou qu’il fasse suite à une longue maladie, qu’il soit vécu comme un cataclysme ou comme un soulagement, la période qui suit est toujours difficile pour ceux qui restent. Il n’y a pas réellement de durée pour le deuil, même si on l’estime à environ un an pour un adulte et six mois pour un enfant.
On admet généralement cinq stades successifs sur le chemin du deuil : déni, colère, négociation, tristesse et acceptation.
Le déni
Immédiatement après le décès, la personne se retrouve en état de choc, souvent incapable de réagir. La douleur de la perte est telle qu’elle occupe tout l’espace et paraît insurmontable. On refuse d’accepter l’inacceptable… L’étape du déni dure habituellement de quelques minutes à une semaine, rarement davantage.
Bien que profondément douloureuse, cette période doit être acceptée comme faisant partie du processus normal. Il est important, dans ce cas, de ne pas rester seul(e) et de pouvoir parler avec une personne de confiance, susceptible d’accueillir vos sentiments, vos larmes ou votre silence.
La colère
La sortie de l’état de choc se matérialise par un profond sentiment d’injustice et de colère : « il ou elle m’a abandonné(e) », « le médecin n’a pas fait ce qu’il fallait », « cet accident n’aurait jamais dû arriver », « pourquoi n’ai-je pas perçu les signaux de détresse avant qu’il ne soit trop tard ? »… Cette rage peut aussi bien être tournée vers soi-même que vers le défunt ou vers l’entourage.
L’étape de la colère se double bien souvent d’un profond sentiment de culpabilité. C’est une période compliquée, durant laquelle tout soulagement ou moment de relatif bien-être est vécu comme une trahison envers le disparu. Il y a, en quelque sorte, une « obligation de souffrance » en lien avec le refus de la perte.
La négociation
Suite à la colère, la personne endeuillée passe par une phase de compromis. Incapable de supporter la douleur de l’absence, elle tente une sorte de marchandage, qui peut prendre une forme spirituelle. Par exemple, elle promet à Dieu de devenir meilleure s’Il permet au disparu de revenir… Bien qu’en apparence irrationnelle, cette attitude fait partie des réactions normales en cas de deuil.
La tristesse
Cette période est marquée par la compréhension intime de la perte. C’est généralement la phase la plus longue et la plus importante. C’est aussi la plus propice à la dépression, raison pour laquelle un accompagnement thérapeutique au deuil peut s’avérer nécessaire.
La phase dépressive peut durer un an, voire plus s’il s’agissait d’un être particulièrement proche ou d’un enfant. Elle se caractérise par une perte d’intérêt pour les choses de la vie, des problèmes de sommeil ou d’alimentation, une baisse du désir sexuel, un manque de forme général… Durant cette période, la personne endeuillée a le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue sans celui ou celle qui n’est plus là pour lui donner un sens. Tout la ramène aux souvenirs communs et aux anecdotes vécues : un mot, une image, un lieu, une chanson…
Si cette phase est souvent accompagnée d’une grande solitude, elle est également synonyme d’acceptation. La profonde douleur ressentie signifie que l’esprit a enfin intégré la disparition, même si cela occasionne une tristesse insupportable. Il est essentiel d’accueillir ce sentiment, aussi douloureux soit-il.
Fréquemment, durant cette période, la personne passe par des phases successives de profonde affliction et de relatif mieux-être. Cette alternance est, elle aussi, naturelle et signe que le processus de deuil suit son cours.
L’acceptation
Cette étape signe la fin du deuil, comme un retour à la vie. Peu à peu, la personne est de nouveau à même de s’intéresser au quotidien, de faire de nouvelles rencontres, d’avancer dans sa propre existence malgré l’absence de l’être cher. C’est à ce moment que l’on devient capable de penser au défunt sans douleur. Cela ne signifie pas que l’on a oublié la perte, mais que l’on peut désormais vivre avec elle.
L’étape de l’acceptation est également une phase de renouveau, le bon moment pour entreprendre de nouveaux projets, pour se tourner vers l’avenir.
Lorsque le deuil est particulièrement compliqué…
Il existe des situations dans lesquelles le deuil s’avère extrêmement long ou difficile : on parle alors de deuil pathologique. On rencontre trois cas relativement courants :
- le deuil différé, lorsque la personne n’arrive pas à sortir de la phase de déni et ne peut donc pas entamer le véritable travail de deuil ;
- le deuil inhibé, dans lequel la personne ne parvient pas à exprimer – ni même à vivre pleinement – ses sentiments, ce qui engendre des réactions physiques qui peuvent aller jusqu’à engendrer une pathologie mentale ;
- le deuil chronique, qui empêche la personne d’accéder à l’acceptation et, donc, de se reconstruire.
Comment surmonter le deuil ?
Le deuil est un processus intime et, à ce titre, il est vécu différemment par chacun. Il n’y a pas de « durée standard », et les différentes phases peuvent revêtir plus ou moins d’importance selon les circonstances du décès et la personnalité de chacun. L’histoire passée de la personne endeuillée impacte aussi la façon dont elle vit la perte d’un proche.
Certaines solutions existent pour faciliter le processus de deuil. Naturellement, elles ne suppriment pas la douleur, mais elles peuvent aider la personne à vivre plus sereinement cette épreuve :
- demander ou accepter l’aide de ses proches ;
- consulter un thérapeute ;
- accueillir et exprimer ses émotions, même douloureuses ou démesurées ;
- instaurer des rituels ;
- accepter de prendre du temps pour soi et s’autoriser des activités agréables ou ludiques ;
- limiter sa consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments afin de ne pas tomber dans une « addiction refuge » ;
- intégrer un groupe de parole ;
- adhérer à une association caritative ;
- pratiquer l’art-thérapie…
Différentes situations peuvent compliquer le deuil, sans nécessairement engendrer une pathologie : un suicide ou une mort violente, un décès alors qu’on était fâché(e) avec le défunt, ou encore l’impossibilité pour le proche endeuillé d’assister aux obsèques. Car, oui : l’enterrement participe pleinement au travail de deuil.
L’importance des funérailles pour les proches endeuillés
Les obsèques jouent un rôle crucial dans le deuil, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elles permettent de réunir les personnes qui ont connu et aimé le défunt. Durant ces instants, le disparu est encore présent, les conversations tournent autour de lui, le décès reste encore irréel et on tient la douleur à distance.
Ensuite, les funérailles sont l’occasion de rendre hommage au défunt, de le voir une dernière fois, de glisser une lettre ou un objet dans le cercueil avant la mise en bière… Autant de gestes forts qui permettent aux proches de dire adieu à celui ou celle qui est parti(e).
Pour les personnes croyantes, les rites funéraires sont aussi le moment de confier le défunt aux mains de Dieu. Imaginer que le disparu est à présent en paix et qu’on le rejoindra un jour aide à atténuer la douleur de l’absence.
Enfin, les premiers jours qui suivent le décès et la cérémonie funèbre suscitent généralement de la compassion de la part de l’entourage des proches endeuillés. C’est le moment où l’on peut se permettre d’exprimer sa douleur, sans avoir à se préoccuper de la perception d’autrui ou des codes sociaux. Cela peut être salvateur pour l’expression des sentiments liés au deuil.
Le rôle des pompes funèbres pour accompagner le processus de deuil
Lors de la perte d’un être aimé, les proches se trouvent souvent dans un état d’hébétude qui les empêche de prendre la moindre décision. Il y a pourtant, malheureusement, de nombreuses démarches à réaliser après un décès, de plus, dans des délais restreints. C’est là que le rôle des pompes funèbres prend toute son importance…
L’entreprise funéraire Bonnel est présente à Lyon, Villeurbanne, Meyzieu et Vénissieux. Depuis de longues années, une équipe de conseillers funéraires accompagne les familles en deuil dans l’organisation des obsèques et la prise en charge des formalités administratives.
Par leur présence discrète et efficace, les conseillers Bonnel soulagent les proches de tout ce qui n’est pas essentiel et leur permettent de se concentrer sur l’hommage au défunt et le soutien aux plus affectés.
À tout moment du jour ou de la nuit, vous pouvez contacter les pompes funèbres Bonnel et bénéficier d’un accompagnement professionnel, dans la dignité et l’écoute, pour rendre à l’être aimé un hommage à la hauteur de vos sentiments à son égard.
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