Écrire un discours pour l’enterrement d’un proche
Enfant ou adulte, parent ou ami : tous ceux qui le souhaitent peuvent prononcer un discours pour l’enterrement d’un proche, à condition de respecter le temps imparti. Ce point est à vérifier auprès du maître de cérémonie ou de la famille.
L’éloge funèbre est une façon de rendre hommage au défunt, mais aussi d’apporter un peu d’apaisement à l’assistance. Les pompes funèbres Bonnel vous livrent quelques conseils pour rédiger et lire un discours funèbre.
Sous quelle forme rédiger un éloge funèbre ?
En prose ou en vers, en chanson, sous forme d’acrostiche : la forme importe peu, à condition que votre discours d’enterrement vienne du cœur et ne soit ni choquant, ni blessant pour les personnes présentes.
C’est un acte d’amour, une façon de dire au revoir à celui ou celle qui est parti. Vous pouvez choisir de vous adresser directement à l’être aimé ou d’évoquer les souvenirs de sa vie à la troisième personne – en vous y associant si vous le souhaitez. Le discours funèbre est un moment de partage avec les personnes rassemblées pour dire adieu au défunt.
Quelle que soit la forme retenue, assurez-vous d’être à l’aise pour l’écrire. Le rôle d’un éloge funèbre n’est pas de produire un exercice de style, mais d’évoquer le disparu et ce qu’il ou elle représentait pour vous. Soyez concis et utilisez un vocabulaire simple, qui saura toucher le cœur de l’assistance.
Si vous ne vous sentez pas capable d’écrire cet hommage, il n’y a pas de honte à recourir à un texte existant. Certains sont superbes. De même, si vous ne pouvez pas être présent aux funérailles ou ne souhaitez pas lire votre discours, vous pouvez tout à fait demander à quelqu’un d’autre de le faire en votre nom.
Quels éléments inclure dans un discours d’hommage mortuaire ?
Selon que vous vous adressez au défunt ou que vous l’évoquez, le contenu du discours d’hommage mortuaire diffère légèrement. On retrouve toutefois dans la plupart des éloges certains points importants :
- la rencontre de l’orateur avec l’être cher ;
- les traits de caractère du disparu, ce qui faisait son identité ;
- les souvenirs communs, joyeux ou graves, comiques ou solennels ;
- son amour pour les siens ;
- son implication envers les autres…
Ne perdez pas de vue que le discours d’hommage funèbre est aussi adressé aux vivants. Il ne doit pas aggraver leur peine, mais plutôt apaiser leur chagrin. À cet effet, intégrer des passages drôles est tout à fait indiqué. S’ils provoquent un fou rire dans l’assistance, ce n’est pas grave, au contraire : cela apaise les tensions. Dites-vous que le défunt aurait sans doute préféré voir ses proches rire à l’évocation d’un bon souvenir que pleurer sur son absence…
Comment rédiger un discours d’enterrement ?
À moins que vous ne soyez un orateur-né ou un écrivain, mieux vaut prendre un peu de temps pour préparer l’hommage funèbre. Commencez par coucher sur le papier tout ce qui vous vient, pêle-mêle. Ne cherchez pas à « écrire bien », mais rapprochez-vous plutôt du style oral. Vous pourrez toujours peaufiner la syntaxe ultérieurement.
Ensuite, essayez d’organiser les différents éléments de façon cohérente et harmonieuse. Éliminez les redondances ou les faits insignifiants. Renoncez aussi à ce que vous ne parvenez pas à relater : certaines choses doivent rester du domaine du souvenir.
Enfin, une fois que vous avez terminé la rédaction de votre discours mortuaire, ajoutez-y une introduction et une conclusion. La première doit être courte et éviter les formules « bateau ». Quant à la fin de votre éloge, il peut consister en une phrase d’adieu, ou évoquer le vide que laissera l’absent, tout en intégrant une note d’espoir. Ceux qui restent ont une vie à vivre…
À quel moment lire un discours lors d’une cérémonie funèbre ?
Tout dépend du type de cérémonie, de vos liens avec le défunt, etc. De manière générale, il convient de vous adresser à l’officiant, qui préside au déroulement de l’enterrement, afin de savoir quand vous pouvez prononcer l’éloge funèbre.
Le discours peut être lu lors des funérailles, mais aussi au cimetière, lors de la mise en terre. Là encore, mieux vaut en informer le maître de cérémonie ou la famille. S’il s’agit d’une crémation, il est possible de prendre la parole au moment de la dispersion des cendres.
Organiser une cérémonie d’hommage funèbre
Le choix du type d’obsèques et de cérémonie revient à la famille, dans le respect des dernières volontés du défunt s’il en a exprimées. Crémation ou enterrement, funérailles laïques ou religieuses : il n’y a pas de « meilleure solution », ni d’hommage plus digne que les autres.
Ce qui doit présider à la cérémonie funèbre est l’amour que portaient les personnes présentes au défunt. C’est dans cette optique que le discours d’hommage prend tout son sens.
Lorsque l’on perd un être cher, d’autant plus si le décès survient brutalement, la perspective de devoir organiser les funérailles peut paraître insurmontable. C’est pourquoi il est essentiel de pouvoir se tourner vers des professionnels qui sauront accompagner ces terribles moments.
Les pompes funèbres Bonnel dans le Rhône assistent les familles endeuillées dans la prise en charge des formalités légales, l’organisation des obsèques et le choix des articles mortuaires. Nous sommes joignables 24/24 heures et 7/7 jours.
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